Dans notre bon pays qu’est la France, la loi relative à la libéralisation du marché des jeux d’argent sur Internet est en place depuis maintenant deux ans. Que dire de cette loi, si ce n’est qu’elle n’a pas encore eu l’effet escompté (ou pas) de par son nom.
La libéralisation du marché des jeux qui devait s’effectuer grâce à cette loi se fait toujours quelque peu attendre.
Deux grands acteurs et des miettes…
Un des gros freins à cette libéralisation, c’est que seulement deux acteurs sortent vraiment rentable de cette opération. Ces derniers ne sont autres que le PMU et la Française des jeux (FDJ). Or, chaque bon français que nous sommes, connaissons bien ces deux opérateurs. Ils étaient déjà là bien avant la loi votée il y a deux ans, et étaient jusqu’ici les deux seuls systèmes à être autorisés à proposer des jeux d’argent en France. Seulement, comme tout gaulois qui se respecte, ces derniers résistent encore et toujours à l’envahisseur.
C’est pourquoi, le PMU et la FDJ, bien aidés par l’Etat français, n’ont pas été réellement perturbés par la loi. Ils ne laissent donc pas grand-chose à leurs concurrents.
Une politique d’aide aux joueurs
En France, le joueur est placé au centre des problématiques du marché des jeux d’argents en ligne. L’Etat veut tout faire pour protéger au maximum le joueur. L’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a donc été mise en place pour, comme son nom l’indique, contrôler le marché.
Elle veut lutter contre le risque de dépendance et d’isolement mais aussi contre les dérives et les abus. De même, elle est aussi la pour protéger les mineurs. Certains trouvent qu’elle en fait trop et d’autres pas assez…toujours le même problème.
Les limites du système en place
Un des gros problèmes soulignés, est le fait que la taxation des opérateurs mise en place par l’Etat français, ne se fait pas sur un éventuel bénéfice mais sur les mises de joueurs. Au final, plus les joueurs vont miser gros et plus l’opérateur sera taxé.
On comprend donc tout de suite qu’il est éminent que les cotes soient moins élevées que dans d’autres pays. Le risque est qu’il y ait un désintérêt des joueurs au cours du temps du fait des faibles gains en jeu.